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La signalisation routière constitue le langage universel partagé par tous les usagers de la route. Elle transmet, de manière simple et codifiée, des informations essentielles : avertir d’un danger, indiquer une interdiction ou une obligation, orienter vers une direction, organiser le partage de l’espace public.
Sans signalisation claire, la circulation serait source de confusion et de conflits permanents. C’est pourquoi son respect est au cœur de la sécurité routière et de l’apprentissage du Code de la route. Chaque conducteur doit être capable de reconnaître rapidement un panneau, d’interpréter un marquage au sol ou d’identifier une signalisation temporaire.
En France, la signalisation est encadrée par l’arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et autoroutes, et par l’Instruction interministérielle sur la signalisation routière. Ces textes s’appuient sur la Convention de Vienne de 1968, qui harmonise les règles entre pays signataires.
La signalisation routière a quatre fonctions principales :
Elle contribue à réduire les conflits entre usagers, à fluidifier la circulation et à limiter les comportements à risque.
Le non-respect d’une signalisation expose non seulement à des sanctions (amende, retrait de points), mais surtout à des situations d’accident : franchissement d’un STOP, vitesse excessive malgré un panneau, absence de vigilance face à un chantier temporaire.
La signalisation routière se décline en plusieurs catégories. Chaque catégorie répond à une logique précise, avec des formes, couleurs et emplacements normalisés.
Ces panneaux triangulaires à fond blanc bordé de rouge informent d’un risque particulier à proximité : virage, intersection, passage piéton, chaussée glissante. Ils n’imposent pas une action immédiate, mais appellent à une vigilance accrue et à une adaptation de la vitesse.
De forme circulaire avec un fond blanc cerclé de rouge, ils précisent ce qui est interdit : dépassement, stationnement, circulation de certaines catégories de véhicules. Leur non-respect entraîne une infraction.
Circulaires à fond bleu, ils imposent un comportement : suivre une direction, rouler au minimum à une certaine vitesse, utiliser des équipements spéciaux (pneus neige, chaînes).
Généralement carrés ou rectangulaires, ils fournissent des informations utiles : zone piétonne, stationnement autorisé, station-service, hôpital. Ils facilitent la conduite et le repérage.
Ils guident les usagers en indiquant les destinations, les sorties, les itinéraires de déviation. Couleurs normalisées : bleu pour les autoroutes, vert pour les routes nationales, blanc pour les autres directions locales.
Il s’agit de panneaux lumineux à messages variables, souvent présents sur les grands axes et autoroutes. Ils adaptent l’information en temps réel : accidents, bouchons, météo, vitesse recommandée.
Sur fond jaune, ils signalent une modification provisoire de circulation (travaux, déviation). Ils ont priorité sur la signalisation permanente.
Elle regroupe l’ensemble des dispositifs provisoires : panneaux temporaires, balisages, feux de chantier, marquages provisoires. Son objectif est de sécuriser les zones perturbées.
Elles guident l’usager et marquent des obstacles ou des virages dangereux. Placées sur les bords de route, elles complètent l’action des panneaux.
Rectangles blancs placés sous un panneau, ils apportent une précision : catégorie de véhicules concernée, distance, durée ou exception.
Lignes continues ou discontinues, flèches directionnelles, passages piétons, zébras : le marquage au sol complète la signalisation verticale. Il impose des règles de dépassement, de franchissement et de positionnement.