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Choisir l'écomobilité
guide complet du Code de la route

Adopter l’écomobilité, c’est privilégier des modes de déplacement respectueux de l’environnement et adaptés à nos besoins quotidiens. Se déplacer à pied, à vélo, en bus ou en combinant plusieurs moyens de transport grâce à l’intermodalité permet de réduire la pollution, les embouteillages et les risques routiers, tout en favorisant une mobilité plus durable et responsable.

15 % des déplacements en voiture en ville sont inférieurs à 500 m ;
50 % des déplacements en voiture en ville sont inférieurs à 3 km ;
le taux moyen d’occupation d’un véhicule est de 1,4.

Ces chiffres montrent qu’il est tout à fait possible de réduire l’impact sur l’environnement, mais aussi de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

L’objectif de l’écomobilité étant de changer ses habitudes de déplacement.

Définition : L’écomobilité se caractérise par la mise en place et l’utilisation de modes de transport peu polluants et respectueux de l’environnement, limitant ainsi la pollution et les émissions de gaz à effet de serre. C’est une pratique qui vise à améliorer la qualité de vie et la santé publique.

En se déplaçant à pied, à vélo, en transport en commun

Afin de diminuer le bruit et la pollution liée aux émissions de dioxyde de carbone, responsables du renforcement de l’effet de serre et du réchauffement climatique, il est important d’adopter des modes de déplacement plus durables.

Pour les trajets courts, marcher est la solution la plus simple et la plus écologique. En milieu urbain, le vélo se révèle souvent plus rapide que la voiture aux heures de pointe, tout en évitant les embouteillages et les difficultés de stationnement. De nombreuses communes mettent d’ailleurs à disposition des services de location ou de prêt de vélos, y compris électriques, via les parcs relais à un coût très abordable.
Par ailleurs, de plus en plus de transports en commun circulent sur des voies réservées, garantissant ainsi une meilleure régularité et une plus grande rapidité de déplacement.

En utilisant les modes alternatifs

Le principe est de partager ses trajets, qu’ils soient réguliers (comme les déplacements domicile-travail ou vers l’université) ou ponctuels (voyages, événements, festivals, etc.), afin de réduire les coûts et d’éviter de circuler seul en voiture.

Le covoiturage permet ainsi de diminuer les dépenses liées aux déplacements, tout en limitant la pollution et les embouteillages.
L’autopartage, quant à lui, contribue à désengorger les centres urbains et à réduire les émissions polluantes. Ce système repose sur la mise à disposition de véhicules en libre-service, stationnés sur des emplacements réservés. L’autopartage offre de nombreux avantages : plus de souci pour se garer, aucun entretien ou contrat d’assurance à gérer, tout est inclus dans l’abonnement — à l’exception, bien sûr, des amendes éventuelles !

En pratiquant l'intermodalité

L’intermodalité consiste à combiner plusieurs moyens de transport au cours d’un même trajet.
Les parkings relais en sont un bon exemple : situés aux entrées des villes, ils permettent aux automobilistes de stationner leur véhicule avant de poursuivre leur déplacement en transports en commun.
Ce dispositif contribue à réduire la circulation dans les centres urbains, à limiter la pollution et à fluidifier le trafic.

Le covoiturage

Le conducteur définit au préalable le prix, la date et l’horaire du trajet. Les passagers souhaitant covoiturer avec lui le contactent via une application, par téléphone etc.

L'autopartage

Pour ce service, l’usager paye une inscription, un abonnement mensuel et un prix d’utilisation en fonction du kilométrage et du temps de réservation. Les réservations peuvent se faire par internet.